La santé du lac
La double utilisation du lac Sarrazin en tant qu’usage récréatif et source d’eau potable de plusieurs résidences, sa superficie restreinte et le lent renouvellement des eaux imposent des mesures de vérifications, d’analyses et méthodes de prélèvements régulières afin de vérifier son état de santé.
Analyses et mesures
D'année en année, les revenus générés par la cotisation annuelle de l'association ont permis de faire analyser les échantillons d'eau prélevés. Ces prélèvements sont effectués systématiquement aux mêmes endroits dans le but d'avoir des données comparables d'une année à l'autre.
La présence de coliformes fécaux dans l'eau se mesure en partie par million (ppm). Si ce taux se situe entre 0 et 20 ppm, on estime la qualité de l'eau excellente. Si elle se situe plutôt entre 21 et 100, on dira qu'elle est bonne. Entre 101 et 200, on la qualifiera de passable.
Au cours des dernières années, tous les résultats des analyses d'eau pour le lac se situent dans la catégorie 0-
20 ppm, à deux exceptions près. Le réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) procède annuellement à un suivi de la qualité de l’eau.
Plantes aquatiques
En 2019, l'APLS a participé à une activité visant à étudier les plantes aquatiques du lac Sarrazin dans le cadre d'un projet dirigé par le Conseil régional en environnement (CRE). Cette initiative du CRE fait partie de ses efforts pour lutter contre le Myriophylle à épi dans les plans d'eau des Laurentides.
Dans le contexte des changements climatiques, une nouvelle étude de caractérisation des herbiers aquatiques du lac a été menée pendant l'été 2023 par la COOP Terra-Bois
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Péryphiton
La dernière phase du bilan de santé du lac entamée depuis 2020, "Inventaires et mesures du péryphiton" complètera l'ensemble des données qui serviront de base comparative dans le futur. L'étude sera faite conjointement par l'APLS et la COOP Terra-Bois à l'été 2024.